Les troubles du sommeil de bébé
désemparée par les problèmes de sommeil de son enfant vers 2 ans ? S’ils sont passagers, liés à une cause ponctuelle (otite, dents, nez bouché, reflux gastrique, etc.) il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Une fois la cause identifiée, traitée et disparue, bébé retrouve son sommeil… et la famille aussi !
En revanche, leur récurrence dès l’âge de 1 à 1,5 an peuvent nécessiter une consultation « sommeil bébé » afin de ne pas laisser la situation s’installer et détériorer l’ambiance familiale.
Que ce soit le refus d’aller se coucher, les difficultés à l’endormissement, les réveils nocturnes, voire les insomnies, la panoplie des motifs de consultation est large !
Que traduisent en réalité ces réticences de l’enfant ?
Le plus souvent la peur d’être seul, mais parfois aussi une anxiété plus profonde liée à un événement perturbateur comme un déménagement, un décès dans la famille, l’agrandissement de la fratrie, un changement de nounou, etc.
La solution aux troubles du sommeil de l’enfant ?
Un rituel rassurant, assurant une présence aimante, privilégiant un moment de calme préalable au coucher (pas de télé, pas de jeux « violents », pas de bruits trop forts, etc.).
La lecture d’une histoire, le chant d’une berceuse et/ou le câlin dans le lit peuvent faciliter le cap du coucher.
Des mots doux «papa et maman t’aiment très fort» peuvent aussi apporter le réconfort nécessaire à l’endormissement et au lâcher prise.
Une fois la porte de sa chambre fermée, bébé doit savoir que papa et maman ne reviendront le lendemain matin pour le réveiller. D’où l’importance de quitter la chambre de bébé éveillé afin que de lui-même il apprenne à se blottir dans les bras de Morphée, sans présence adulte à ses côtés.
Ainsi, quand il se réveillera entre deux trains du sommeil (un bref réveil est normal entre deux cycles de sommeil) il saura se rendormir seul. CQFD.